Comment fonctionnent les portails automatiques, quels sont les types disponibles et comment entretenir correctement votre portail motorisé ?
Les portails automatiques délimitent l’accès à une propriété de manière pratique et fonctionnelle. Ils nous évitent de devoir sortir de la voiture, d’être exposés à des conditions météorologiques défavorables et de devoir déplacer des feuilles souvent lourdes. Mais qu’y a-t-il d’autre à savoir sur l’automatisation des portails ? Comment fonctionnent-ils, quels types sont disponibles, comment s’intègrent-ils aux autres appareils domestiques ? Voici donc un manuel sur les portails automatiques développé en cinq points.
1. Comment fonctionne un portail automatique ?
Les portails automatiques sont actionnés par un moteur, qui peut être simple, double, enterré ou monté à l’extérieur. À l’aide d’une télécommande, un signal est envoyé à l’unité de commande qui, à son tour, active le moteur responsable de l’ouverture du portail. L’unité de commande acquiert également d’autres signaux, par exemple ceux détectés par des dispositifs tels que des cellules photoélectriques. De cette manière, si un obstacle se trouve dans le rayon d’action du portail, le moteur s’arrête immédiatement.
2. Types de portails automatiques
Il existe deux grands types de portails automatiques, qui diffèrent par leur mode d’ouverture :
- portail battant : les vantaux s’ouvrent en tournant sur un point d’appui, généralement vers l’intérieur de la propriété. Pour un mouvement correct du portail, il est nécessaire de laisser l’espace devant libre ;
– portail coulissant : la partie mobile coulisse sur une grille parallèle au portail, laissant une ouverture pour le passage. C’est la solution la moins encombrante, qui convient également aux contextes résidentiels où l’espace extérieur est limité.
3. Catégories de portails automatiques
Les portails automatiques peuvent être classés en trois catégories, selon l’usage auquel ils sont destinés :
- usage résidentiel : le portail est actionné quelques fois par jour. Dans ce cas, un mécanisme d’ouverture léger est donc suffisant ;
- utilisation de condominiums : les mouvements du portail doivent être multipliés par le nombre de condominiums. Une utilisation fréquente exige des mécanismes plus robustes et plus fiables ;
- utilisation intensive : le portail est actionné des centaines de fois par jour. La motorisation doit pouvoir supporter des capacités élevées.
4. Portails automatiques : à pistons hydrauliques ou électromécaniques ?
En fonction de la technologie utilisée pour le mouvement des pistons, il est possible de distinguer les portails automatiques à fonctionnement hydraulique ou électromécanique. Les premiers peuvent générer des niveaux élevés de couple et sont généralement choisis pour les structures plus grandes et plus lourdes. Les systèmes électromécaniques se caractérisent par leur commodité et sont idéaux pour les portails automatiques plus légers, comme ceux destinés à un usage résidentiel.
5. Les avantages des technologies RTS et IO dans l’automatisation des portails
Les technologies développées utilisent la transmission par ondes radio et ne nécessitent aucun câblage. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit devenue une référence majeure en matière d’automatisation des portails, avec aujourd’hui plus de 4 millions d’installations dans le monde. Le signal radio couvre de grandes distances (200 m à l’extérieur et jusqu’à 20 m à travers deux murs en béton armé), est protégé de tout risque de décodage et est transmis sur une bande passante réduite pour éviter d’éventuelles interférences avec d’autres dispositifs. Les protocoles de transmission sont en mesure de gérer différents systèmes de radiocommande dans l’environnement domestique (volets roulants, stores, garages, etc.), permettant ainsi d’automatiser différents éléments dans une même maison, en s’adaptant à tout changement éventuel de la disposition interne.